Avec l’arrivée de la neige et du verglas, les saleuses reprennent leur ballet sur les routes du canton. Indispensable pour la sécurité des usagers, le salage laisse toutefois des traces… surtout sur les véhicules. Au Centre TCS de Fontaines, les experts rappellent l’importance d’un lavage hivernal fréquent pour préserver son véhicule et éviter les mauvaises surprises une fois sur le lift.
Neige et verglas sonnent le retour du bal des saleuses sur les routes du canton. Même si le salage a été réduit ces dernières années, le salage des routes reste une mesure préventive importante pour assurer la sécurité des usagers.
Leurs voitures, par contre, sont moins reconnaissantes. « Le sel est très corrosif et attaque les parties métalliques des véhicules », souligne Marius Dumont, expert au Centre TCS de Fontaines. L’humidité associée au sel, combinée au métal et à l’oxygène, peut entraîner de la rouille, notamment sur le châssis, les panneaux de carrosserie, ainsi que sur les éléments de suspension, les conduites de frein et de carburant. Partout où ça ne se voit pas, en fait. Mais lorsque le véhicule est hissé sur le lift, c’est là que les dégâts apparaissent.
Laver régulièrement
« On voit clairement une différence entre les véhicules qui sont régulièrement lavés et ceux qui ne le sont pas », ajoute Marius Dumont. Attendre le printemps pour laver la voiture n’efface pas les dégâts déjà causés par le sel. Et celui-ci ne part pas tout seul : la pluie ou la fonte des neiges ne nettoient pas bien les zones difficiles d’accès comme le dessous du véhicule ou les passages de roue. Il est alors recommandé de laver régulièrement sa voiture en hiver pour éviter que ce sel ne s’accumule trop. Fréquence suggérée : tous les 10–14 jours. En cas d’usage quotidien sur des routes salées, ou si on stationne dehors, un lavage tous les 7 à 10 jours peut être nécessaire.
Pour laver sa voiture quand il y a encore du sel, quelques bons conseils :
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- Utiliser un lave-auto avec rinçage du châssis.
- Laver quand la température est au-dessus de 0 °C pour éviter que l’eau ne gèle dans les recoins. Ou en tous cas, mettre le véhicule à sécher au garage.
- Bien rincer avant le savon, en ciblant les zones sensibles (roues, bas de portières, passages de roues).
- Optionnel : appliquer une cire protectrice ou un scellant pour créer une couche qui empêche le sel de coller facilement.
Nettoyer pendant l’hiver est un investissement qui peut éviter des frais de réparation coûteux plus tard. « Certains garages proposent aussi des traitements préventifs à base de cire, notamment dans les corps creux », souligne encore l’expert TCS.
A noter encore que notre Centre TCS de Fontaines dispose d’une station de lavage performante. Pour une expérience encore plus rapide et simplifiée, vous pouvez même désormais payer votre lavage sans monnaie et sans contact !
Routes et environnement souffrent aussi
Dans son rapport “Entretien durable des routes cantonales”, le canton de Neuchâtel mentionne que les cycles gel-dégel et les opérations de salage contribuent à l’usure des routes, particulièrement dans les zones en altitude. Plusieurs études scientifiques évoquent par ailleurs des impacts environnementaux du salage, comme la salinisation des eaux douces, ce qui peut perturber la faune aquatique (poissons, amphibiens, invertébrés), l’accumulation dans les sols, lorsque le sel s’infiltre dans les sols adjacents aux routes, altérant la structure du sol et la capacité des plantes à absorber l’eau ou encore la toxicité sur la végétation. En Suisse, l’Ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (ORRChem / ChemRRV) fixe des restrictions sur les agents de déglaçage. Les cantons ont, selon l’ordonnance, la responsabilité de définir des plans de salage : ils doivent préciser où et comment les agents de déglaçage sont utilisés sur leur réseau routier.
