C'est la rentrée! Comment aider vos enfants à se comporter sur le chemin de l'école? Le TCS vous propose quelques conseils à mettre en pratique ces prochains jours avec vos petits.
Pour beaucoup d’enfants, la première rentrée scolaire rime avec autonomie. Marcher seul jusqu’à l’école est souvent un moment attendu… mais aussi redouté, autant par les parents que par les enfants. Comment les préparer à cette nouvelle étape en toute sécurité, sans les brusquer ? Le chemin de l’école est une aventure, et comme toute aventure, il mérite une vraie préparation.
Rassurer
Avant tout, il s’agit de rassurer l’enfant. La confiance ne se décrète pas : elle se construit. Plus l’enfant connaît son trajet, plus il se sentira à l’aise. Commencer à parcourir ensemble le chemin plusieurs semaines avant la rentrée est une excellente idée. Ce qui est familier devient rassurant. Petit à petit, on le guide pour qu’il anticipe les dangers lui-même : « Que fais-tu ici ? » « Où dois-tu regarder ? » L’objectif est simple : transformer chaque trajet en répétition générale, jusqu’à ce que les bons gestes deviennent des réflexes.
Bien choisir le chemin
Il est essentiel de choisir le chemin le plus sûr, même si ce n’est pas le plus court. Un trottoir large vaut mieux qu’une ruelle étroite. Un détour par un passage piéton sécurisé est toujours préférable à une traversée risquée. L’enfant doit apprendre à donner la priorité à la sécurité plutôt qu’à la rapidité.
Comprendre le trafic
Mais apprendre le chemin ne suffit pas : il faut aussi apprendre à le regarder différemment. Traverser une rue, ce n’est pas uniquement obéir à un feu vert, c’est aussi prendre le temps de regarder à gauche, à droite, puis à gauche encore. C’est comprendre que même si une voiture est loin, elle peut arriver vite. Les enfants n’ont pas naturellement cette perception des distances et des vitesses. C’est aux adultes de la leur transmettre, avec patience.
Y aller progressivement
Les premières fois, pourquoi ne pas mettre en place des traversées progressives ? On commence ensemble, puis on s’arrête avant un passage piéton et on laisse l’enfant traverser seul, sous surveillance discrète. Ce petit exercice développe la confiance tout en gardant un filet de sécurité rassurant.
La force des rituels
Enfin, il ne faut pas sous-estimer la force des rituels. Une phrase répétée à chaque départ, un geste complice, un dernier regard complice avant de tourner le coin de la rue : ces détails créent un lien de confiance entre l’enfant et le parent, même quand ils sont séparés. Parce qu’au fond, apprendre à marcher seul jusqu’à l’école, ce n’est pas seulement une question de sécurité : c’est un premier pas vers l’indépendance.
Et ce premier pas, avec un bon accompagnement, peut devenir un souvenir heureux. Celui du matin où l’on s’est senti grand, enfin
